Paul Seixas, exactement ce qu’il fallait au cyclisme français.
Tignes, samedi. Le cyclisme français tient sans doute sa nouvelle pépite. À seulement 20 ans, Paul Seixas s’est offert une victoire de prestige en remportant le prologue du Tour de l’Avenir. Sur un parcours court mais exigeant, tracé dans les rues escarpées de Tignes, le jeune tricolore a fait parler sa puissance et sa maîtrise technique. Porté par un public venu en nombre soutenir les espoirs de demain, Seixas a dominé la concurrence avec assurance. Plus qu’un simple succès inaugural, cette performance résonne comme un signal fort : la relève française est là, prête à rivaliser avec les meilleurs jeunes coureurs du monde.

Seixas s’empare du prologue du Tour de l’Avenir.
Le cyclisme français peut se réjouir : Paul Seixas confirme son statut d’étoile montante. Le jeune Lyonnais de 18 ans s’est imposé dès le prologue du Tour de l’Avenir, coiffant la ligne avec sept dixièmes d’avance sur l’Italien Finn Lorenzo, après trois kilomètres exigeants de montée jusqu’à Tignes 1800.
Déjà remarqué en juin au Dauphiné où il avait terminé huitième du classement général face aux professionnels, Seixas s’empare cette fois du maillot jaune et installe sa domination dès le départ de la course. Sa prestation, solide et maîtrisée, lui permet de creuser de précieux écarts sur ses principaux concurrents, dont le Norvégien Jorgen Nordhagen, le Belge Jarno Widar et l’Espagnol Pablo Torres.
Avec ce coup d’éclat, le jeune Français envoie un message clair : il est prêt à jouer les premiers rôles tout au long de cette édition du Tour de l’Avenir, qui se conclura vendredi prochain.
Les épreuves qui attendent le jeune Français.
Au programme des prochains jours, Paul Seixas devra naviguer avec prudence sur deux étapes taillées pour les sprinteurs, où les pièges et les accélérations rapides pourraient lui coûter cher. Le vrai test viendra jeudi avec l’étape reine, une ascension de Saint-Gervais-Mont-Blanc jusqu’à Tignes 2100, où le jeune Français devra montrer toute sa puissance en montagne.
Le lendemain s’annonce tout aussi exigeant : deux étapes sont au menu. Le matin, une boucle de 41,6 km autour de La Rosière, suivie dans l’après-midi d’un contre-la-montre décisif sur la montée de La Rosière, longue de 10,4 km avec une pente moyenne de 6,6 %. Des journées intenses qui pourraient bien sceller le classement final du Tour de l’Avenir.
Le souffle dont le cyclisme français avait besoin.
Au-delà du résultat, c’est l’attitude du coureur qui frappe : détermination, sérénité, et une fraîcheur qui séduit autant le public que le staff tricolore. Dans une discipline en quête de figures marquantes, Paul Seixas apparaît déjà comme un symbole.
La route est encore longue, mais une chose est sûre : le cyclisme français en avait besoin. Et Paul Seixas vient d’ouvrir une nouvelle ère.
Publié par Romain Berard, le 24 août 2025.
Penses tu qu’il gagnera un grand tour
Oui je le pense et je l’éspère.