Tour de France 2025 : la lutte antidopage face aux soupçons visant Tadej Pogacar et son équipe.
Depuis plusieurs semaines, des interrogations circulent autour de Tadej Pogacar et de son équipe en ce qui concerne des soupçons de dopage lors du Tour de France 2025. Ces accusations ont relancé le débat sur la lutte antidopage dans le cyclisme, un enjeu majeur pour la crédibilité de ce sport.

Après des années de scandales, la domination de Pogacar ravive les suspicions.
Après une longue période marquée par des scandales de dopage à répétition, le Tour de France semble être entré dans une ère de calme relatif depuis 2017. Le dernier contrôle antidopage positif remontant à huit ans concerne André Cardoso, contrôlé positif à l’EPO quelques jours avant le départ de l’épreuve à Düsseldorf. Depuis cette date, aucune affaire majeure n’a éclaté, bien que des suspicions continuent de planer sur un sport toujours marqué par son passé trouble.
Ces derniers jours, les interrogations ont refait surface face à la domination sans partage de Tadej Pogacar et de son équipe sur les quinze premières étapes de cette édition. Une mainmise écrasante qui laisse peu de place à la concurrence. Il est rare dans l’histoire du cyclisme qu’une équipe impose une telle supériorité. Pour donner une idée de cette domination, depuis 2017, cette formation a accumulé pas moins de 101 victoires d’étapes sur les trois grands tours majeurs (Tour de France, Giro d’Italia, Vuelta). Une véritable hégémonie qui suscite autant l’admiration que les interrogations.
Pogacar se défend face aux accusations : « La confiance est rompue, mais je refuse de risquer ma santé »
Depuis sa première victoire au Tour de France en 2020, Tadej Pogacar a souvent été interrogé sur le dopage. À chaque fois, il a fermement demandé à ce qu’on lui accorde sa confiance. Peu avant le dernier Tour de Lombardie en octobre, le Slovène s’était exprimé longuement sur le sujet, affirmant qu’il serait insensé de mettre sa santé en danger pour une carrière d’une dizaine d’années. Selon lui, se doper, c’est compromettre sa vie sur le long terme, un risque qu’il refuse de prendre. Il a également souligné que le cyclisme souffre encore de l’ombre de son passé trouble. « La confiance est absente et je ne sais pas comment la restaurer », a-t-il conclu avec une certaine résignation.
Publié par Romain Berard, le 23 juillet 2025.