Tour de France : comment les cyclistes mangent pour performer jour après jour.
Trois semaines, plus de 3 000 kilomètres, des cols interminables, des sprints explosifs et très peu de repos : le Tour de France est l’une des compétitions les plus exigeantes du sport mondial. Pour tenir un tel rythme, les coureurs doivent non seulement être entraînés au millimètre, mais aussi alimentés comme des machines de haute précision.

Avant l’étape, un rituel bien rôdé.
Avant d’enfiler le maillot et de grimper sur le vélo, les coureurs entament leur journée avec un petit-déjeuner énergétique. Ils débutent souvent par un verre de jus de fruits, suivi d’une boisson chaude comme un café ou un thé pour réveiller l’organisme.
Le cœur du repas matinal repose sur une base riche en glucides lents : une portion de riz ou de pâtes, souvent accompagnée d’œufs sous forme d’omelette, pour apporter à la fois énergie et protéines.
Selon leur appétit, certains ajoutent une tranche de pain agrémentée de confiture ou un produit laitier comme un yaourt. Ce repas est pris au plus tard trois heures avant le départ, afin d’assurer une digestion optimale avant les premiers coups de pédale.
Comment les coureurs s’alimentent pendant l’étape ?
Pendant une étape du Tour de France, s’alimenter n’est pas chose aisée : l’intensité de la course et la posture sur le vélo rendent la tâche complexe. Pourtant, maintenir un apport énergétique constant est essentiel pour éviter la redoutée « fringale », une baisse brutale de performance due à un manque de carburant.
Pour cela, les cyclistes s’hydratent régulièrement à l’aide de bidons, remplis soit d’eau simple, soit d’eau agrémentée de sirop, comme celui à la grenadine. En complément, ils reçoivent en cours d’étape une musette lors des ravitaillements officiels. Ce sac léger contient non seulement des boissons, mais aussi un assortiment d’aliments rapides à consommer : gels énergétiques, pâtes de fruits, barres de céréales… et parfois même des douceurs sucrées comme des gâteaux ou des sodas.
Bien que ces derniers soient peu recommandés sur le plan nutritionnel, ils offrent un réconfort gustatif bienvenu au cœur de l’effort, selon les spécialistes de l’Institut du Bien-être, de la Médecine et du Sport.
Le repas type des coureurs après une étape.
Une fois la ligne d’arrivée franchie, les coureurs reçoivent immédiatement une boisson spécifique de récupération, conçue pour restaurer leurs réserves énergétiques grâce à un mélange de sucres rapides et d’acides aminés. Des sandwichs viennent souvent compléter cette première phase de rechargement.
Le dîner, généralement servi autour de 20h30, reste relativement stable tout au long du Tour. Il commence par une entrée légère, comme des légumes crus, suivie d’un plat principal à base de féculents (souvent des pâtes) accompagnés d’une viande maigre, généralement du poulet ou de la dinde. Le repas se termine par un fromage à pâte dure et une touche sucrée comme un flan ou une tartelette.
Des chefs et des diététiciens dans chaque équipe.
Chaque équipe du Tour voyage avec un cuisinier et un nutritionniste. Les menus sont personnalisés pour chaque coureur selon son rôle dans l’équipe, sa masse musculaire et les efforts à fournir. Tout est pesé, calculé, et souvent préparé à l’avance dans des camions-cuisines.
Publié par Romain Berard, le 24 juillet 2025.
Bravo Romain super tes écrits !….
Merci beaucoup, c’est super gentil.